Avant toute chose, il est essentiel de définir le harcèlement scolaire. Il peut se présenter de différentes manières : violences verbales, morales ou physiques, venant d’une ou plusieurs personnes et de manière répétée. En 2023, une étude du Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a révélé que 37 % des écoliers (du CE2 au CM2), 23 % des collégiens et 40 % des lycéens ont subi du harcèlement scolaire au cours de leur année. Ce fléau pour les jeunes doit être un combat pour les parents.
Pour reconnaître les signaux d’alarme de votre jeune, concentrez-vous sur les détails qui font de lui ce qu’il est et qui semblent disparaître au fil du temps, au fil de l’année scolaire. Votre jeune se renferme, commence à développer un rejet de l’école voire une peur, ses notes baissent, son humeur est très changeante, une colère inhabituelle fait surface, un trouble du sommeil apparaît, un changement d’appétit survient, ou pire encore des marques de maltraitance physique sont visibles sur son corps : il est temps d’agir. Surtout, ne minimisez pas ces signaux et agissez rapidement.
Premièrement, communiquez avec votre jeune. Il est important que votre jeune se sente soutenu et comprenne qu’il est dans un environnement sain et en sécurité. Un environnement où la prise de parole sera synonyme de libération et non de peur, à l’opposé de son cadre scolaire. Essayez de comprendre sa journée, de comprendre les phases difficiles par lesquelles il passe : ouvrez un dialogue rassurant pour l’aider à s’exprimer. Intéressez-vous à ce qui le fait sourire, à ses passions, renforcez l’estime de votre jeune en le soutenant dans ses projets. Essayez autant que possible de lui faire comprendre qu’échanger, c’est se libérer. Soyez son pilier, soyez sa béquille. Devenez cette personne de confiance avec qui votre jeune sera capable d’échanger. Montrez-lui que la communication est une des principales clés vers la guérison.
Deuxièmement, tournez-vous vers son établissement scolaire et demandez un rendez-vous pour exprimer les difficultés rencontrées par votre jeune. Puis assurez-vous que toutes les démarches seront mises en œuvre pour qu’il soit protégé de ses harceleurs.
Troisièmement, un soutien psychologique peut également être nécessaire. Si besoin, tournez-vous vers un professionnel de la santé mentale. Vous pouvez également faire appel au 30 18. Ce numéro national permet à toutes les victimes de harcèlement de recevoir des conseils et du soutien
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